(Pascal, Yffic me demande de te demander de lui envoyer enfin le mot d’accueil du blog, sans quoi il ne peut pas ouvrir le site d’O.P.U.S et ca commence à devenir énervant de te le demander tout le temps…)
Bon, voilà, c’est parti !
Ça aurait pu partir plus tôt mais Yffic tenait absolument à ce que j’écrive un mot d’accueil sur le blog avant de mettre en ligne le site. Va savoir pourquoi…
Moi, le blog, je n’ai pas encore compris toute son utilité, mais j’ai dit d’accord quand même à Yffic. Si je crois que j’ai bien compris ce que dit Mr Moruzil, ce blog, ca va être comme une page sans fin où vont pouvoir s’ouvrir et se développer des conversations affichées pouvant être lues dans le monde entier ; j’aime bien l’idée, en tous cas, et j’ai même un peu hâte de converser !
Il a alors fallu que je m’y mette à la rédaction de ce billet d’ouverture, on ne peut pas sans cesse repousser. D’habitude j’aime bien écrire le matin, en buvant mon café, il y a des mots bizarres et ankylosés qui arrivent, comme si ils sortaient aussi du sommeil et s’étiraient au bout du stylo, parce que j’aime bien écrire avec un stylo, le matin… (Je me vois mal penché sur mon clavier au réveil, je serais capable de l’inonder de café, et puis, un ordi sur la géographie de ma table matinale ça n’irait pas du tout avec le bol à oreilles de Bretagne ni la confiture maison).
Voilà plusieurs matins que j’écris des trucs qui me viennent sur des morceaux de papier : des bonnes idées, des tournures primesautières et pertinentes, des subtils et amusants sésames qui auraient pu permettre à Yffic d’ouvrir enfin le blog qui bloque l’ouverture du site. Mais ce matin, pas moyen de remettre la main sur les papiers, j’ai du faire du rangement dans la soirée…
Comme je ne me rappelle plus bien de ce que j’avais écrit sur ces bouts de papier (que je finirai bien par retrouver un de ces jours…), et que Manon me presse chaque jour pour que j’envoie à Yffic le mot d’accueil du blog sans quoi le site n’ouvrira pas, je me suis dit qu’il fallait que je trouve un subterfuge, et c’est pour cela que je viens d’écrire tout çà sur les conseils d’un ami. (D’après lui, ce procédé fonctionne plutôt bien, il l’emploie assez régulièrement lors des absences d’idées et permet de générer facilement de la matière en racontant ce qui n’est pas.
J’espère donc que ces mots d’accueil conviendront à Yffic, et qu’il se décidera enfin à ouvrir le blog qui coince l’ouverture du site d’O.P.U.S, car je trouve qu’il est dommage qu’à cause de quelques morceaux de papiers égarés, à l’heure de l’internet et de toutes ces choses modernes, on en vienne à priver des millions de gens d’une formidable visite du site de l’office des phabricants d’univers singuliers.
Pascal Rome, griffoneur matinal de blog